Toi M, je ne t’aime pas.
J’ai vécu une histoire dans l’ombre de la vôtre. J’ai eu peur de tes échanges avec lui sur lesquels je tombais par étourderie de sa part ou perversion je ne sais plus. Il était tellement débile à ne rien dire, à ne pas aimer, mais à me retenir. Et moi je me laissais faire à rester, tellement conne aussi. Aussi conne que le reste de l’équipée, sensibilité pastis et vin rouge dans les meilleurs jours.
Tu étais l’aimée, la regrettée de ce gros cœur de pierre. J’ai eu peur de toi, un peu en sachant que toi non plus tu ne reviendrais pas, que tu as du souffrir pour des choses pas toujours semblables aux miennes mais ce genre de choses. Une peur irrationnelle comme face au vide mais pourtant bien tenue à la barrière qui en sépare, on croit pouvoir chuter c’est l’effet vertige. Enfin je dis “toi non plus” mais moi, je suis revenue m’embourber encore et souffrir encore. Me régaler des miettes qu’il me donnait comme on se régale d’un grand festin.
Aujourd’hui je ris et je ris de cette autre M dans sa vie. Que tu as dû rencontrer dans le passé aussi.
Maria, M, Manon, c’est le même prénom, sa fête le 15 août.
Sur Facebook j’ai bloqué les deux frères et les deux M. C’est pas si important mais j’en ai marre d’avoir des suggestions d’amies. Même si j’ai pu imaginer nos conversations de M à M sur celui qui me laissera le plus amer des souvenirs. J’en ai gratté du papier pour comprendre. J’en ai versé des larmes pour me retrouver, écouter ma nature profonde et apprendre à aimer quelqu’un qui m’aime.